Comment l'Etat va faire main basse sur votre argent: ... et ce que vous devez faire pour vous en sortir ! by Simone Wapler

Comment l'Etat va faire main basse sur votre argent: ... et ce que vous devez faire pour vous en sortir ! by Simone Wapler

Auteur:Simone Wapler [Wapler, Simone]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Bourse, Finance
ISBN: 9782875154552
Éditeur: Ixelles Editions
Publié: 2013-03-12T23:00:00+00:00


De l’État garant de la monnaie à l’État faux- monnayeur

Mes mésaventures concernant Monsieur et Madame Cromagnon n’ont aucune valeur archéologique, mais les découvertes dans ce domaine montrent que la monnaie était d’abord marchande. Ce n’est qu’au vie siècle avant Jésus-Christ, en Lydie, qu’apparaît la première monnaie signée et frappée par un État59. Que s’est-il donc passé ?

Aristote60 nous donne la clé de l’énigme : contrôler l’or ou l’argent, la pureté (titrage) de ces métaux, peser mais aussi vérifier les moyens de pesage ralentissent les transactions. L’État se pose donc en prestataire de services : en frappant des pièces, il en garantit la masse et le titrage. Les transactions et donc les échanges peuvent ainsi s’accélérer. Il suffit de compter et non plus de peser ou d’analyser un métal. La monnaie devient ainsi un service public et c’est le début de beaucoup de nos malheurs.

Le premier grand faux-monnayeur a toujours été l’État. Mais avant d’en arriver à cette extrémité, ses moyens les plus doux pour gagner de l’argent avec la monnaie sont au nombre de deux :

• Se constituer un monopole, en exigeant que toutes les transactions se fassent dans sa monnaie, ce qui lui permet de facturer des frais de change. C’est ce qu’on désigne par le « cours légal ». En France, par exemple, l’euro a maintenant cours légal. Vous ne pouvez pas légalement acheter ou vendre en dollars ou en francs suisses sur le sol français. Votre banque vous débitera des opérations de change.

• Fixer une valeur nominale – c’est-à-dire la valeur faciale de la pièce, le chiffre qui figure dessus – supérieure à la valeur vénale – c’est-à-dire la valeur marchande du métal contenu dans la pièce. Cette survaleur est officiellement justifiée par le travail de la certification et de la frappe. À l’époque d’Aristote, la survaleur était de 5 %, une importante commission qui permettait d’engraisser le Trésor. S’il y avait 100 frappé sur la face d’une pièce d’argent, la valeur marchande de l’argent contenu dans cette même pièce était donc de 95.



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